3 opportunités pour lancer un concept de restauration innovant en 2023
Notre regard envers l’alimentation a particulièrement changé ces dernières années et nous lui accordons une attention nouvelle. Effectivement, le consommateur est devenu plus conscient des changements climatiques qui s’opèrent et souhaite entrer dans un mode de vie plus durable. Mais cette préoccupation grandissante sur l’environnement va de pair avec un attrait particulier pour la santé. De multiples études ont démontré des liens entre une bonne santé et une alimentation saine. Par exemple, le Dr Cyrus Raji, radiologue à UCLA a démontré dans son étude publiée dans The American Journal of Preventive Medecine que les personnes qui mangeaient régulièrement du poisson avaient développé un plus grand volume de matière grise dans les zones du cerveau responsables de la mémoire et de la cognition. Ils étaient également moins enclins à développer la maladie d’Alzheimer.
Une autre étude, menée par Nutrinet-Santé, a confirmé que les personnes qui avaient une alimentation constituée à 50 % de produits biologiques étaient nettement moins exposées aux pesticides que ceux présentant une alimentation pauvre en aliments biologiques (moins de 10 %).
Tous ces changements dans les nouvelles façons de s’alimenter des consommateurs sont donc à prendre en compte pour le secteur de la restauration en 2023. Une nourriture plus saine, une meilleure rémunération des agriculteurs, mais aussi une rapidité de service pour des produits locaux tout en conciliant la technologie semblent être les maîtres mots de la prochaine décennie.
Une autre étude, menée par Nutrinet-Santé, a confirmé que les personnes qui avaient une alimentation constituée à 50 % de produits biologiques étaient nettement moins exposées aux pesticides que ceux présentant une alimentation pauvre en aliments biologiques (moins de 10 %).
Tous ces changements dans les nouvelles façons de s’alimenter des consommateurs sont donc à prendre en compte pour le secteur de la restauration en 2023. Une nourriture plus saine, une meilleure rémunération des agriculteurs, mais aussi une rapidité de service pour des produits locaux tout en conciliant la technologie semblent être les maîtres mots de la prochaine décennie.
Une consommation locale
Les restaurateurs et autres acteurs de la filiale doivent écouter leur clientèle qui demande une consommation plus locale et de ce fait plus responsable. Depuis 2001, plus de 2 000 AMAP ont vu le jour en France et ont réussi à séduire plus de 300 000 consommateurs. Il s’agit d’associations favorables au maintien de l’agriculture paysanne qui peuvent compter sur le soutien annuel de leurs clients grâce à la mise en place d’un contrat.
On retrouve également d’autres entreprises, comme La Ruche qui dit Oui, qui propose de réaliser des paniers de produits locaux et d’aller les récupérer chez des commerçants partenaires. Cette société a su augmenter son chiffre d’affaires de plus de 70 % pendant le confinement grâce à une alliance parfaite du local et du e-commerce.
Même principe avec Drive Fermier qui propose à ses consommateurs une rapidité de service en choisissant leurs produits locaux en ligne puis en venant chercher leur commande. Pendant le confinement, le Drive Fermier de Toulouse a connu une forte croissance en passant de 50 commandes par jour à plus de 250.
Des applications telles que Yuka sont de plus en plus prisées par les consommateurs qui souhaitent être informés de la qualité de leurs achats grâce à des explications claires et détaillées.
On retrouve également d’autres entreprises, comme La Ruche qui dit Oui, qui propose de réaliser des paniers de produits locaux et d’aller les récupérer chez des commerçants partenaires. Cette société a su augmenter son chiffre d’affaires de plus de 70 % pendant le confinement grâce à une alliance parfaite du local et du e-commerce.
Même principe avec Drive Fermier qui propose à ses consommateurs une rapidité de service en choisissant leurs produits locaux en ligne puis en venant chercher leur commande. Pendant le confinement, le Drive Fermier de Toulouse a connu une forte croissance en passant de 50 commandes par jour à plus de 250.
Des applications telles que Yuka sont de plus en plus prisées par les consommateurs qui souhaitent être informés de la qualité de leurs achats grâce à des explications claires et détaillées.
Un secteur de la restauration plus responsable
Si les consommateurs ont amorcé le changement de leur assiette à la maison, ils souhaitent que les professionnels de la restauration sautent également le pas.
Récemment, on a pu voir un véritable boom des applications visant à réduire le gaspillage alimentaire en proposant des produits arrivant à date limite de consommation à des prix défiant toute concurrence. Souvent sous forme de paniers « surprise », Phoenix, Too Good To Go ou Zéro Gâchis sont devenus pour beaucoup une alternative aux supermarchés dont les prix sont en constante augmentation.
D’autres initiatives se sont développées, comme Disco Soupes qui propose des ateliers collaboratifs dans lesquels on cuisine des plats à partir des invendus des supermarchés. Quant à la marque « Gueule Cassées », elle s’est lancé comme challenge de valoriser les produits de supermarchés qui présentent un défaut et qui ne peuvent donc pas être mis en vente en rayons.
La clientèle du secteur de la restauration a aussi fait comprendre qu’il accordait non seulement de l’importance au produit, mais aussi à son emballage. Chaque année, plus de 10 millions de tonnes de nourriture sont jetées à la poubelle, soit entre 20 et 30 kg par an et par Français. Et malheureusement, les emballages sont donc également gaspillés même si plus de 71 % des Français déclarent choisir des aliments dont l’emballage respecte l’environnement.
En plus du zéro déchet avec le vrac, certains magasins remettent au gout du jour un système de consigne et proposent à leurs clients des emballages biodégradables (bambou, maïs). Cela vient renforcer la loi de 2020 visant l’interdiction de la vaisselle en plastique à usage unique, avec pour but une sortie totale du plastique jetable d’ici 2040.
Récemment, on a pu voir un véritable boom des applications visant à réduire le gaspillage alimentaire en proposant des produits arrivant à date limite de consommation à des prix défiant toute concurrence. Souvent sous forme de paniers « surprise », Phoenix, Too Good To Go ou Zéro Gâchis sont devenus pour beaucoup une alternative aux supermarchés dont les prix sont en constante augmentation.
D’autres initiatives se sont développées, comme Disco Soupes qui propose des ateliers collaboratifs dans lesquels on cuisine des plats à partir des invendus des supermarchés. Quant à la marque « Gueule Cassées », elle s’est lancé comme challenge de valoriser les produits de supermarchés qui présentent un défaut et qui ne peuvent donc pas être mis en vente en rayons.
La clientèle du secteur de la restauration a aussi fait comprendre qu’il accordait non seulement de l’importance au produit, mais aussi à son emballage. Chaque année, plus de 10 millions de tonnes de nourriture sont jetées à la poubelle, soit entre 20 et 30 kg par an et par Français. Et malheureusement, les emballages sont donc également gaspillés même si plus de 71 % des Français déclarent choisir des aliments dont l’emballage respecte l’environnement.
En plus du zéro déchet avec le vrac, certains magasins remettent au gout du jour un système de consigne et proposent à leurs clients des emballages biodégradables (bambou, maïs). Cela vient renforcer la loi de 2020 visant l’interdiction de la vaisselle en plastique à usage unique, avec pour but une sortie totale du plastique jetable d’ici 2040.
Un accès rapide à une alimentation saine
Si le consommateur recherche une façon plus saine et plus locale dans son nouveau mode de consommation, il souhaite également optimiser son temps. L’accroissement de la mobilité se traduit par un consommateur nomade, cherchant gain de temps et format individuel. Cela s’explique notamment par le mode de vie urbain qui contracte les temps consacrés au repas, la diminution de la taille des ménages et les nouvelles possibilités offertes par la technologie.
Le secteur du e-commerce s’est énormément démocratisé depuis le premier confinement et la société a trouvé une solution pour épargner un temps toujours plus précieux grâce à de nouveaux systèmes de livraison. Selon l’ObSoCo, une société d’études et de conseil en stratégie, plus de 60 % des consommateurs perçoivent les courses alimentaires comme une contrainte. Parmi eux, 72 % souhaitent gagner du temps lors de leurs achats et choisissent le lieu où faire leurs courses en fonction.
En 2010, on comptait 60 drives en France contre plus de 5 000 aujourd’hui. 8 millions de consommateurs achètent régulièrement en ligne et il a été constaté une augmentation de plus de 2 millions de nouveaux clients pendant le confinement. Ce nouveau système a fait décoller les ventes en ligne, puisque le drive a dépassé en 2020 les 9 milliards d’euros de chiffre d’affaires.
Le consommateur a donc bien compris qu’une alimentation saine était corrélée à une bonne santé. Mais il souhaite également toujours avoir recours à un service de proximité qui lui apporte également un véritable gain de temps. Le secteur de la restauration se doit donc de se conformer à cette démarche en simplifiant l’accès à la nourriture tout en gardant une démarche responsable.
Le secteur du e-commerce s’est énormément démocratisé depuis le premier confinement et la société a trouvé une solution pour épargner un temps toujours plus précieux grâce à de nouveaux systèmes de livraison. Selon l’ObSoCo, une société d’études et de conseil en stratégie, plus de 60 % des consommateurs perçoivent les courses alimentaires comme une contrainte. Parmi eux, 72 % souhaitent gagner du temps lors de leurs achats et choisissent le lieu où faire leurs courses en fonction.
En 2010, on comptait 60 drives en France contre plus de 5 000 aujourd’hui. 8 millions de consommateurs achètent régulièrement en ligne et il a été constaté une augmentation de plus de 2 millions de nouveaux clients pendant le confinement. Ce nouveau système a fait décoller les ventes en ligne, puisque le drive a dépassé en 2020 les 9 milliards d’euros de chiffre d’affaires.
Le consommateur a donc bien compris qu’une alimentation saine était corrélée à une bonne santé. Mais il souhaite également toujours avoir recours à un service de proximité qui lui apporte également un véritable gain de temps. Le secteur de la restauration se doit donc de se conformer à cette démarche en simplifiant l’accès à la nourriture tout en gardant une démarche responsable.